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Pachinko When The Going Gets Tough, The Tough Get Dirty - 7'' Bovine records 1992 Deep Inside - 7'' Rhetoric records 1993 I Naked - 7'' Satan's Pimp records 1995 [publié le 07 janvier 2019] ![]() ![]() Première salve de singles à la gloire de Pachinko, groupe de Madison dans le Wisconsin. Un groupe qui s'est réactivé en 2017 avec un album, State Your Grievances, qui aurait mérité meilleur sort que d'être uniquement gravé à vie dans le monde numérique. Mais c'est un peu tout le résumé de la vie de Pachinko. Un groupe toujours resté à la marge, à vivoter dans l'ombre, pas assez pris au sérieux (mais il n'a pas fait grand chose pour), un groupe estimé par ses pairs et une poignée de fans mais qui n'a pas pu, pas su, laisser une trace plus profonde dans le paysage noise de l'époque. Même leurs deux albums réalisés pourtant par Alternative Tentacles n'ont rien fait pour leur renommée. Tout avait commencé en 1992 avec le 7'' When The Going Gets Tough, The Tough Get Dirty sur le label Bovine records géré par Sean Wipfli qui était aussi le guitariste de Pachinko. Il quittera le groupe à la suite de ce single. Pachinko, c'était un noise-rock sale, lourd et poisseux, un mélange de Cherubs, Killdozer et Mama Tick pour l'humour graveleux et très second degré. Les quatre titres de ce premier jet, Cecil en tête, sont parfaits de saturations, de fuzz, de chant virilement correct, de groove nerveux ou d'une lourdeur abyssale (Rich) à se pâmer dans le caniveau. Par contre, la particularité de ce single est que les quatre titres se retrouveront plus tard à nouveau sur d'autres singles de Pachinko, réenregistrés et dans des versions légèrement différentes, comme si Pachinko n'avait pas été satisfait de ces travaux de jeunesse mis en boite sur un deux-pistes. Ce single était pourtant idéal pour débuter dans la vie et aurait pu sortir sur le Amphetamine Reptile de la grande époque qu'on aurait rien trouvé à redire. ![]() ![]() ![]() En 1993, Pachinko publie son second single sur Rhetoric records avec un nouveau second guitariste, Chris Hornung. Cecil est à nouveau de la partie. C'est directement enregistré dans les studios Amrep. Un sample a été rajouté au début. Et pas que. Question puissance, vitesse, hargne, Cecil prend une sacré densité, une nouvelle dimension, Pachinko fait feu de tout bois. Les nonnes sont vertes de bonheur. Comme les deux autres morceaux, Sherben et Rickey, sont d'un calibre identique, Deep Inside devient un single urgemment indispensable et de plus en plus incontrôlable, une bombe à retardement qui ne demande qu'à éclater toujours et encore. A l'intérieur de la pochette, il est écrit qu'un split single avec Shorty va sortir en décembre 93 sur Skin Graft records. On l'attend toujours. ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Sur I Naked où Pachinko évolue désormais en trio, ce sont deux titres du premier single qui se retrouvent réenregistrés. Aunt Doot et Tantrum. Là encore, les deux compos prennent du coffre et vont directement à l'essentiel à l'instar de Tantrum qui se voit raboter de ces samples introductifs et torche le tout en cinquante-quatre secondes sauvages. Il ne reste plus que Fluff Girl pour tenter de vous remettre les idées en place. Mais c'est peine perdue. Le mélange sample/voix de dingue que Pachinko adorait glisser dans son noise-punk rajoute à ce sentiment de folie et d'urgence d'un titre dont la fin ne peut-être que le mur, solide et indestructible. Sans doute ce qui est arrivé à Jeff Roork dont le portrait orne le verso de la pochette, qui avait concocté les flyers illustrant le recto et qui a tiré sa révérence en 1995 après avoir vu le jour en 69. ![]() ![]()
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