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Lowercase Two Songs 7'' Punk In My Vitamins records 1994 Brass Tacks 7'' X-Mas records 1995 Cadence 7'' Amphetamine Reptile records 1995 Mailorder Freak Singles Club - April 7'' Kill Rock Stars records 1998 Imbedded In Ice7'' Punk In My Vitamins records 1999 [posté le 21 septembre 2015]   La oldies consacrée aux trois albums de Lowercase avait été trop succincte. Si le caractère indispensable des albums est toujours d'actualité, on va essayer de se rattraper avec tous leurs singles, cinq au total, dont le grand avantage est de présenter pratiquement que des inédits. Pour ceux qui ont raté les épisodes précédents et pour faire un bref résumé, Lowercase, groupe originaire de Palm Desert puis relocalisé à San Francisco, c'est un savant mélange de Unwound, Slint, Codeine et Chokebore pour un résultat unique en son genre. Par contre, pour Two Songs, leur premier single en 1994, l'influence principale qui saute aux oreilles se nomme Unwound. D'ailleurs, c'est Vern Rumsey, le bassiste d'Unwound, qui a enregistré les deux titres puis réalisé le disque sur son propre label Punk In My Vitamins. Pas de fumée sans feu parait-il... Sometimes I Feel Like A Vampire se trouve sur le premier album All Destructive Urges... Seem So Perfect mais dans une version différente. Sur ce premier jet, Rumsey a sorti le 4-pistes et le rendu est pour le moins abrupt. On a connu des démos qui sonnaient mieux. Mais la compo est là, ardente, bruyante, avec de fortes réminiscences des premiers Unwound donc. Face B, Surefire Solvent continue dans un registre identique. Lowercase était bien parti dans la vie sans pour autant laisser présager du futur musical que le duo guitare-batterie allait prendre par la suite.     Sur le single suivant, Imaad Wasif (guitare-chant) et Brian Girgus (batterie) empruntent toujours des chemins devant beaucoup à Unwound. Le son est à peine mieux (vous excuserez pour les grésillements dans le téléchargement, des mp3s plus vrai que nature) mais Lowercase pointe déjà un bout de son talent pour torcher des morceaux à la force mélodique certaine et à la pointe mélancolique déjà sous-jacente, notamment sur la face B Sixteen Million Miles. Mais à cette époque, Lowercase faisait encore pas mal de bruit avec le titre principal Brass Tacks alors que Star 80 donne dans le punk bordélique avec un chant ne s'embarrassant pas de détails.     Les choses s'emballent en 1995 avec la signature sur le label Amphetamine Reptile. Lowercase n'était pas le groupe typique de chez Amrep - ou du moins l'idée qu'on s'en fait - mais après tout Tom Hazelmyer avait bien signé Chokebore donc pourquoi pas Lowercase. Un single intéressant à double titre. Parce que premièrement, il pose les bases de ce que le son de Lowercase va devenir (tension latente, contrastes plus marqués entre les explosions et les passages plus posés, puissance mélancolique et le chant d'Imaad Wasif sur la corde raide et qui prend aux tripes). Deuxièmement, Cadence et No.6 Arc sont deux inédits de haute volée qui auraient très bien pu se trouver sur leur premier album. Vous savez donc ce qu'il vous reste à faire si Lowercase est un groupe qui compte pour vous.     Lowercase n'avait jamais eu pour vocation d'être un duo. Mais faute de trouver la perle rare à la basse, Lowercase avait préféré avancer à deux. Il faudra attendre Kill The Lights, le deuxième album, pour que Lowercase passe à trois. Bassiste qui aura pour nom Justin Halterlein puis Tiber Scheer. Pour ce single club d'avril 98 de Kill Rock Stars, impossible de savoir quel est le nom du bassiste puisqu'aucun crédit n'est affiché. Pire, les noms des morceaux n'apparaissent nulle part. Mais de source sûr, sur la face où le nom Lowercase apparaît, le titre se nomme The Open Sea, soit exactement la même compo (brillante) figurant sur The Going-Away Present, troisième et dernier album du groupe. Sur la face April, le morceau s'appelle... April et c'est une ballade avec un bout d'orgue dedans. Le temps du premier single est déjà loin et ça leur va très bien aussi.     Single d'adieu reprenant une illustration de Pat Whalen qui avait déjà fait la pochette de The Going-Away Present, Imbedded In Ice sent effectivement la fin, une fin triste à pleurer. Autre ballade mais cette fois-ci sans guitare. Juste la mélodie d'un piano et une batterie, pas de chant et ma foi, ça ne laisse pas indifférent, me rappelant à chaque fois un morceau des Wolfhounds sur leur dernier album Attitude. Ça ne peut être que bon... Sur l'autre face, We Don't Need The Wolf (Tibers Dilemma) reprend du collier mais dans le style caractéristique de Lowercase, tout en finesse, en évocation mais avec ce petit truc derrière qu'on sent toujours prêt à flamber et avec un sens de la mélodie qui fait la différence. Et comme Lowercase n'avait pas décidé de plaisanter avec la qualité de ces singles, ce titre aurait également eu sa place sur The Going-Away Present.  
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