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          Tiddles 
            - LP - Dirter Promotions 1994 
            Premier véritable album, Tiddles est la pièce 
            maîtresse de la discographie d'Headbutt. Un mastodonte qui se 
            cache derrière le regard innocent d'un chaton sur la pochette. 
            Headbutt n'a pas refait le coup de Pissing Down et c'est toutes 
            griffes dehors que le gang londonien vous déchiquette. Un amas 
            de rythmiques aux sonorités multiples, qui s'entrechoquent, 
            s'unissent, tribales ou martiales dans un effroyable bruit de tôles 
            froissées, de cliquetis machiavéliques, de bidons inflammables, 
            de frottements chirurgicaux, d'extincteurs au rebut, de samples, de 
            lignes de basse lumineuses et l'organe vocale de Goldhanger au meilleur 
            de sa forme.  
            Chaque titre est énorme. On retrouve The Shooting Party 
            et The Prayer adoubés du nombre romain II car 
            réenregistrer pour l'occasion. Un enregistrement servant enfin 
            totalement les compos de Headbutt, le groupe ayant sans doute eu un 
            peu plus de temps pour donner du poids à sa machinerie infernale. 
            Mais Tiddles reste un disque bien vivant, cru, qui ne s'est 
            pas aseptisé dans les salons d'un studio. La crasse remplit 
            le moindre espace laissé libre. La ligne de basse énorme 
            de Milk and Honey, rythmique qui fait mouche, titre d'ouverture 
            tapageur mettant en lumière une autre influence de Headbutt, 
            celle des Swans. Mais c'est surtout sur Tchaikovsky qu'on la 
            ressent le plus violemment. LE morceau de Headbutt. Si il n'en restait 
            qu'un de Headbutt, ça serait ce monument de sept minutes. Lenteur 
            et décadence. Rarement Headbutt n'aura insufflé une 
            telle pression, une telle intensité et c'est en grande partie 
            grâce à la partie vocale de Keith Goldhanger le magnifique. 
            Voix doublée, voir triplée, voir mégaphonée, 
            hurlements qui viennent du fond des tripes qu'il alterne avec un chant 
            parlé. Vous sentez son souffle sur la nuque et plus personne 
            ne bouge. Un titre de grands malades. Sur la face B, vous avez également 
            d'autres péplums mais qui apparaissent presque plus légers 
            après cette violente décharge. Mouse Patrol, 
            son rythme lancinant traversé d'un larsen pointu et le presque 
            dansant Stamp Racket. On pourrait parler de tous les morceaux 
            pendant des heures. A aucun moment Tiddles ne montre signe 
            de faiblesse si ce n'est dans la pochette hyper cheap. Un peu de colle 
            pour poser la photocopie du chat et le bout de papier au recto avec 
            les titres et la Tower Bridge dessus, sur un carton tout blanc et 
            la bonne idée de mettre le livret CD en couleurs à l'intérieur. 
            Sur le donr tencral, est vagrée la sephra : Tabby or not 
            tabby ? That is the kitten. Dernier signe kabbalistique d'un disque 
            qui conserve toute sa force occulte. 
             
              
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          I 
            Fix Shit/Unplugged - 7'' - Project D.A.R.K. 1995 
            Retour au format court avec le je ne sais plus combien-tième 
            de single ! L'originalité de Unplugged, c'est l'absence 
            totale de basse au profit de quatre guitares. Une grande première 
            pour Headbutt. Et à la lecture des pédales d'effets 
            qui les accompagnes (super feedbacker pedal, heavy metal pedal, distorsion 
            pedal), je sens qu'on va s'en prendre plein les gencives
 Mais 
            on aurait du se douter de quelquechose. Quand Headbutt prend des six 
            cordes, ce n'est pas pour sortir des riffs conventionnels. Il n'en 
            sort que des bruits aigus, des bruits qui grattent, qui couinent, 
            qui agacent sur un rythme lointain. Une drôle conception de 
            l'unplugged. Sur I Fix Shit, un tir de barrage d'une rythmique 
            rarement exécutée à cette vitesse soutenu par 
            le retour des fantassins à la basse, au nombre de trois. Fureur 
            et passion. Un des morceaux les plus noise de ces tarés se 
            terminant par un air d'opéra.  
            Ce single voit l'arrivée de la délicieuse Kirsten Marvellous 
            et de Lewis Pasta, feu le batteur de Headcleaner.  
            La 1ère fois qu'il a joué, il nous a demandé 
            s'il pouvait apporter une bouteille de vin sur scène. Ca lui 
            change complètement de Headcleaner avec qui il n'avait pas 
            le droit de boire et jouait les mêmes morceaux tous les soirs 
            (Ashley Davies). Avant de rajouter : Personne ne quitte jamais 
            Headbutt. Ca dépend simplement du temps dont dispose chacun. 
            Sur le rond central de ce single tiré à 200 exemplaires, 
            pas la peine de se fatiguer à lire la phrase gravée 
            : y'en a pas et y'en aura plus jamais ! 
             
              
             
              
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          Headbutt/Mercury 
            4°F - 7'' - Project D.A.R.K. 1996 
            Pour fêter la tournée commune entre les Suisses de Mercury 
            4°F et Headbutt en septembre et octobre 1996, Ashley Davis sort 
            ce split sur son propre label Project D.A.R.K. On passe rapidement 
            sur Kiss me/Kiss da dub de nos sympathiques Suisses ou comment 
            exporter Killdozer de l'autre coté des Alpes avec une couche 
            de gras supplémentaire et une touche psychédélique 
            par-dessus le marché. 
            La Face Headbutt ne présente pas non plus un morceau inoubliable 
            de leur répertoire mais les hurlements, larsens et rythmes 
            épileptiques proche d'un beat techno au début de ce 
            Amen ont l'avantage de nous tenir bien en éveil. 
            Ce split est surtout l'occasion de rassembler ces souvenirs sur la 
            venue de ces deux groupes en terre bretonne le 22 mai 1997 au mythique 
            club des Tontons Flingueurs et organisé par l'asso K-Fuel. 
            La formation n'est plus cette hydre indéfinie. Quatre 
            têtes présentes. Celles des deux cerveaux Keith Goldhanger 
            et Ashley Davies. Celle charmante de Kirsten Marvellous et celle d'hooligan 
            débonnaire de Lewis Pasta. En guise de souvenirs précis, 
            il reste celui général d'un excellent concert dont les 
            rythmes ont fait trembler toute la nuit les verres et étagères 
            des Flingueurs, quelques Bloody Mary dont le groupe était friand, 
            des costards cravates hyper classe, des gens adorables et abordables 
            et la voix naturellement énorme de Keith Goldhanger quand il 
            s'agissait de réveiller à cinq heures du matin, au pied 
            de l'hôtel dont il avait oublié la clef, ses petits camarades 
            endormis et plus raisonnable sur l'heure du couché. La tête 
            ahurie de Ashley n'avait pas mis trois secondes pour apparaître 
            à la fenêtre et j'ai bien cru que celles de tous les 
            voisins du quartier allaient faire de même. Mais la peur a dû 
            les laisser terrés sous la couette ! Il était d'ailleurs 
            étonnant de constater que ces hurlements, cette puissance vocale, 
            même aidée de temps à autre par un mégaphone, 
            ne sortait pas du corps d'une armoire à glace mais d'un physique 
            au coffre tout à fait banal. 
             
              
             
              
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       En 
        cette année 96, Headbutt sort également un autre split avec 
        Spectremam. Je ne connais rien sur ces derniers et leurs deux morceaux 
        légués pour la postérité ne donnent pas envie 
        d'en savoir plus. Headbutt se fend de deux inédits. La qualité 
        de l'enregistrement est assez pourri, c'est peut-être bien un live 
        et le 2ème morceau intitulé do you always dress like 
        that in front of other peoples boyfriends ? est une reprise de Mambo 
        Taxi où seul un piano et un chant de comptoir font office de complainte. 
        Un split que l'on trouvait en bonus avec le fanzine Infection. Anecdotique. 
       
         
         
      
         
            
             
              
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          Danger 
            Ice - 10'' - Petty Bourgeois Broadcasts records 1996 
            Fréquenter assidûment des Suisses provoquent des connexions. 
            Un label de Bâle - dont le slogan est Your pain is our pleasure, 
            our aim your displeasure - sort un beau 25cm rose pétant 
            sur fond gris avec cinq inédits mais enregistrés en 
            live ou en condition live dans un studio, on ne sait pas trop, dans 
            trois endroits différents : au Blam et Satanic Lodge à 
            Londres et le Autonomes Zentrum à Aachen.  
            Réduit à quatre, Headbutt continue le bordel. Cela semble 
            même être pire. Les tapes et loops de Ashley remplissent 
            l'espace, les sonorités filent vers l'aigue, les rythmiques 
            se lézardent sous les larsens et les cris déchirants 
            de Goldhanger font encore plus mal aux tympans. Mention spéciale 
            aux huit minutes de Trachea Trauma et son bordel indescriptible. 
            Saint Eileen sur la face B est le titre le plus évident 
            malgré les sifflements anarchiques, la face se terminant sur 
            deux compos ambiantes bruitistes, l'uvre et l'influence de Davies 
            et Kirsten très certainement, le Satanic Lodge n'étant 
            pas le nom d'un club mais tout simplement le surnom de leur home studio. 
             
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          Fuelled 
            up and ready to burn/Dhariah Ynohya - 7'' - Suggestion 1996 
            Le dernier 45 tours de leur longue collection est un superbe vinyl 
            rose fuschia transparent. Les rythmiques se fondent de plus en plus 
            dans un paysage bruitiste exigeant. Fuelled up and ready to burn 
            est un intense conglomérat d'électronique, de samples, 
            de cymbales frénétiques, de basse spatiale et d'un tas 
            de distorsions bordéliques. Et malgré cette description 
            alarmante, Headbutt garde le cap et le sens de l'intensité. 
            Pour Dhariah Ynohya, seul Davies et Goldhanger sont crédités. 
            Boite à rythme, un sample qui sert de gimmick hypnotisant, 
            une basse bien ronde pour un titre au doux parfum de dub urbain. Sur 
            la pochette, il est précisé : Headbutt Noise System. 
             
             
              
             
              
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          Shower 
            Curtain - CD - Totem International 1996 
            Toujours et encore en 1996, Headbutt réalise le CD compilation 
            Shower Curtain. Pas une compilation de leurs meilleurs titres mais 
            une compilation regroupant des singles épuisés, des 
            titres éparpillés sur d'obscurs compilations mais aussi, 
            des inédits. Au rayon single, on retrouve le fameux Tapet, 
            I fix shit et Unplugged, The Shooting Party et 
            Steam Engine Fragrance plus le morceau du split avec Sweet 
            Tooth.  
            Au rayon morceaux issus de compilations, trois titres datant de 1992 
            et 1993. On retiendra surtout Nature lover qui de part son 
            ambiance intimiste et mystérieuse, n'aurait pas dépareillé 
            sur Pissing Down. Un morceau sorti sur la compilation anti-censorship 
            Spreding the virus aux cotés de Techno Animal, Fudge 
            Tunnel, Painkiller, Cable Regime, God et bien d'autres.  
            Il nous reste donc huit morceaux soit autant d'inédits. De 
            quoi se réjouir devant cette heureuse idée de compilation 
            qui n'en est pas vraiment une. Un Prayer et Shooting Party, 
            version III. Décidément, ils les aiment ces deux 
            morceaux mais il faut vraiment tendre l'oreille pour s'apercevoir 
            d'un quelconque changement, changement qui intervient surtout au niveau 
            de l'enregistrement et il n'est pas à leur avantage
 Pohoda 
            nemoc, Evenly spread snow over glasgow airport, Crudge, 
            Marooned oxygen drifting away et Eyeglass II restent 
            les cinq réels inédits et ce ne sont pas franchement 
            des fonds de tiroirs comme on aurait pu le craindre
 Ce ne sont 
            pas les plus brillants non plus !  
            Enfin, je garde le meilleur pour la fin. Une version II du 
            plus grand morceau de tous les temps de Headbutt, Tchaikovsky. 
            J'en salive d'avance
 et la ravale vite fait. Une version ambiante 
            qui consiste en sept bonnes minutes de nappes à peine bruitiste 
            et d'un vague rythme montant en puissance mais bien trop tard. Dommage 
            également que le groupe n'est pas mis sur ce disque ces 1ers 
            singles introuvables à l'heure actuelle. A un prix normal s'entend
 
             
              
             
              
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          v/a 
            Erase yer head 7'' with Kepone/Ed Hall/Beamtrap - Pandemonium 1998 
            La tournée en France a crée également des connexions. 
            Après avoir laissé le morceau Iceberg Dynamite 
            sur la compile Does time affect memory ? à laquelle 
            a participé le label basque Amanita records (le label de Voodoo 
            Muzak), Headbutt est présent sur la fameuse série 
            Erase yer Head du label marseillais Pandemonium, la number 7, 
            aux pochettes hautes en couleurs (celle-ci est signée Follain). 
            On a le droit au morceau Drop dead gorgeous, titre qu'on retrouve 
            sur leur dernier album Solvent Bassed Product. Un morceau qui écorche, 
            qui racle, un bon grand titre de Headbutt. Sur ce split à quatre 
            groupes, des inédits de Kepone, Ed Hall et les sudistes français 
            de Beamtrap dans un titre (The B in doubt is a silent letter) 
            qui est un excellent exercice de noise à la Swob. Dommage que 
            ce groupe n'ait jamais été plus loin qu'une poignée 
            de singles, dont un des membres sévit dans Tantrum désormais 
            pendant qu'un autre est scribouilleur en chef de Nextclues. 
             
              
             
              
             
              
             
              
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          Solvent 
            Bassed Product - CD - Suggestion 1998 
            Après un autre titre, Primemover (leather nun), donné 
            pour une compilation réalisée par Petty Bourgeois Broadcasts, 
            Headbutt sort ce qui sera son tout dernier disque, l'album Solvent 
            bassed product sur le label allemand Suggestion. On retrouve tout 
            ce qui a fait la gloire du groupe. Headbutt, en fin de vie, n'a plus 
            rien à inventer mais ils le font toujours aussi bien. Une profusion 
            de rythmes entraînants, qui désarticulent tous vos membres, 
            des samples discrets et judicieusement placés, des basses orgueilleuses 
            et la voix de Goldhanger plus présente que jamais. Le son n'a 
            jamais été aussi puissant et professionnel, ce qui n'est 
            pas une injure car ça reste suffisamment crade et distordu. 
             
            Et quand il s'agit de punir, Headbutt se pose toujours en maître 
            de vos bas instincts les plus vils. Editorial renvoie à 
            la folie de Tchaikovsky pendant pratiquement onze minutes bien 
            cinglées et erratiques. No way back, lets evolve ne 
            rassure pas sur la santé mentale du groupe. Sinon, la folie 
            ordinaire de compos qui frappent juste et fort, tendus et rageuses 
            (Ton of Bricks II, Facial Towntruck 4ème version 
            ou Ankle grinder II). En plein milieu, Birhead revisited 
            renvoie à l'autre amour de Headbutt et les remixes de Trans-Global 
            Underground. Headbutt aimait faire danser les foules de multiples 
            façons. L'album se termine par un titre qui ne se nomme pas. 
            Une boucle de malade répétant pendant plus de quatre 
            minutes un NO synonyme de fin de vie. Avec Tiddles, c'est le 
            disque de Headbutt à posséder en priorité. 
             
              
             
              
             
              
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      Par la suite, 
        chaque membre de Headbutt a donné naissance à une multitude 
        de rejetons, obscurs pour la plupart du temps, une façon comme 
        une autre d'occuper ses longues soirées d'hiver sans aucune volonté 
        d'en faire une activité à plein temps. 
        Un des plus prolifiques fut celui de Ashley Davies et Kirsten Marvellous 
        sous le nom de Project 
        Dark. J'aurais pu vous chroniquer quelques disques mais là, 
        j'en peux plus et de toute façon, le trip ambient/bruitiste à 
        base de scritchs et autres triturations sonores n'est pas ma cup of tea. 
        D'ailleurs, tous les projets des ex-Headbutt tournent autour d'une approche 
        electro-experimentale-bruitiste, que ce soit iD (Ashley Davies 
        en solo), Hideous 
        Wheel Invention (Davies et surtout Goldhanger), Phono Erotic, 
        etc
 
        En fait, le projet qui se rapprocherait le plus de Headbutt se nomme The 
        Dirthole London Company. Un collectif également à 
        géométrie variable avec Davies en dénominateur commun, 
        accompagné de Kirsten Reynolds aka Marvellous et d'une bonne douzaine 
        d'autres individus dont Jon Free (Penthouse), Neil Fraser (The Tindersticks), 
        Nick Brown (The Membranes), etc
. Des percussions, des basses, des 
        guitares, une approche plus rock'n'roll et un beau bordel jouissif ! Matez 
        les quatre vidéos sur leur myspace. Sur les deux 1ères vidéos, 
        Davies, c'est le blond décoloré avec la belle chemise marron 
        à motifs et K. Marvellous est parfaite dans sa robe vert pomme 
        ! 
        Pour conclure, Detonator, un autre projet très éphémère 
        de Davies. Un groupe qui a survécu hélas uniquement le temps 
        d'un 45 tours dont vous pouvez lire la chronique par ici. 
      Sur le dnro 
        lartnec, tse eévarg al esarhp : n'en jetez plus ! 
      SKX (20/10/2008) 
         
        P.S. : pour tous les détails et les infos quasi-exhaustives, allez 
        faire un tour sur la page consacrée à HEADBUTT dans Tempête 
        Dans Ton Bourg. 
         
         
      
      
        
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          Keith Goldhanger
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
            
          
          Ashley Davies
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
            
          
          Simon Last
          
          
          
          
            
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
            
          
          Chris P
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
            
          
          Mad Jym
          
          
          
          
          
          
          
          
          
            
          
          Elmer Thudd
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
            
          
          Elvina Flower
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
         
       
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