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        bummer 
        learningcurve 
         
          
       
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       Bummer 
        Thanks For Nothing  7 
        Learning Curve records 2019 
         
        Comme on nest pas du genre rancunier, on en remet une couche avec 
        la dernière offrande de Bummer dont Holy 
        Terror nétait pas taillé dans les souvenirs 
        qui deviennent impérissables. Mais voilà, le format single 
        a été spécialement créé pour le trio 
        de Kansas City qui séclate comme jamais sur Thanks For 
        Nothing. Et nous également par la même occasion. Deux 
        inédits en face A, Second Chimes (Terrence Howard War Machine) 
        et Grim Sleeper, qui démontrent toute la puissance basique 
        de Bummer sans que ça devienne rengaine sur la longueur, comme 
        si le trio apparaissait armé dune vigueur nouvelle. Bourrinage, 
        dépeçage et carnage sont les trois poutres que Bummer ne 
        cessent dabattre. Karp, Melvins, Fudge Tunnel et autres spécialistes 
        du bûcheronnage, ils les fument en jouant plus vite, en tapant plus 
        fort et en gueulant à la lune comme si le dernier jour sur Terre 
        était demain. En répétant consciencieusement chaque 
        mesure pour que ça rentre bien dans le lard avec une mention particulière 
        à Grim Chimes et ses parties de guitare plus fielleuses. 
        Sur la face B, Bummer reprend The Beautiful People de Marylin Manson. 
        Un titre qui na aucun mal à se fondre dans le moule Bummer 
        avec des riffs pachydermiques et un rythme matraqué, encore plus 
        fort, plus sale, plus cru et un morceau qui semblait nattendre que 
        eux. Et pour finir (en nage), Bummer propose une version démo (datant 
        de 2016) de King Shit qui figurait sur Holy Terror. Et ça 
        sonne de feu de Dieu. Plus de basse, plus de violence, plus de lourdeur 
        comme si cétait encore possible, une sauvagerie qui détend 
        et qui devrait leur donner de la suite dans les idées. Un disque 
        qui me réconcilie avec Bummer. Merci quand même. 
         
        SKX (16/04/2020) 
         
          
         
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