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 Evoquer Tar, 
        c'est se prendre dans la tronche toute la splendeur de Chicago et de la 
        musique noise-rock qui a fait sa renommée. C'est s'asseoir aux 
        cotés des Big Black, Rapeman, Jesus Lizard, Big'N et une poignée 
        d'autres groupes névrosés, urbains et cinglants. C'est écrire 
        en parallèle l'histoire de deux labels emblématiques : Amphetamine 
        Reptile et Touch and Go. Pourtant, 
        il est encore trop tôt pour parler de Tar (et ceci marquera le premier 
        et dernier trait d'esprit relatif à leur patronyme qui, après 
        tout, n'a rien à voir avec les horloges du temps mais avec le goudron).
 C'est avec Blatant Dissent à l'automne 1983 que l'on commence.
 
 Les membres originels sont les suivants :
 Jeff Burka (basse), Dave Fishman (drums), Tim Fowler (guitare et chant), 
        John Mohr (guitare et chant) et Jim Wohlever pour le chant principal.
 
 En 1988 à la fin du groupe, il ne restera plus que John Mohr. Mais 
        entre temps, de nombreux changements de personnels sont intervenus et 
        avant que Blatant Dissent n'arrête les frais, Mike Greenless avait 
        pris place derrière la batterie. Tim Mescher à la basse. 
        Et le petit dernier, Mark Zablocki à la guitare. Vous avez ainsi 
        le line-up de Tar.
 Mais si vous voulez savoir toute la genèse de Blatant Dissent, 
        je ne peux que vous conseillez ce blog en anglais, The 
        Punk Vault, où John Mohr relate lui-même en détail 
        l'histoire de Blatant Dissent. A lire surtout les commentaires qui suivent 
        son article : une réunion virtuelle de pratiquement tous les membres 
        de Blatant Dissent où 20 ans après, les souvenirs et les 
        private jokes fusent. Ils n'en reviennent pas eux-mêmes !
 
 Blatant Dissent aura laissé comme témoignage discographique 
        deux singles (Is there a fear ? sur Landmind records et Dreams 
        sur No Blow records, le propre label de Mohr) plus un album Hold the 
        fat sorti en 1991 par Glitterhouse, soit 5 années après 
        son enregistrement en 1986 et la fin du groupe. Le label allemand a tenté 
        de profiter du début de succès de Tar pour ressortir les 
        bandes de l'album mais les foules n'ont jamais accroché. Il faut 
        bien dire que cet album n'a rien de transcendant. John Mohr ne s'est jamais 
        caché être un grand fan de Naked Raygun et ça s'entend 
        effectivement beaucoup. Sauf que la copie rendue a du mal à décoller. 
        Les guitares sont franchement rock'n'roll. Les refrains se reprennent 
        en chur. On sent les (très légers) prémices 
        de ce que pourra faire Tar mais le rendu donne plus envie de siffler sous 
        la douche que serrer les poings. On comprend mieux pourquoi les quatre 
        membres préfèrent arrêter ce groupe qu'ils n'aimaient 
        pas, tout reprendre à zéro, changer de nom et repartir sur 
        de nouvelles bases.
 C'est encore 
        le label de John Mohr qui va servir à lancer la carrière 
        discographique de Tar (avec la référence No Blow #1, le 
        single Dreams de Blatant Dissent portant la réf. #0). En 1988, 
        Big Black est passé par là. Rapeman sort la même année 
        son album Two nuns and a packmule. La comparaison s'arrête là 
        mais on sent la même colère et frustration. L'univers des 
        quatre ex-Blatant Dissent s'est soudainement tendu. Vous rajoutez un échange 
        de guitares classiques contre de sublimes guitares en aluminium et les 
        deux morceaux Play to win et Mel's posent les jalons d'une 
        musique sombre, explosive, mélodies sinueuses, rage suintante mais 
        avec ce brin de retenu et de froideur qui sera la marque de fabrique du 
        groupe. Albini (alias King Barbecue) est déjà aux commandes 
        de son studio qui ne fera que s'agrandir. La machine Tar est lancée. Pour Handsome, 
        leur premier mini-album 6 titres toujours en 1988, c'est la future prestigieuse 
        écurie Amphetamine Reptile qui s'y colle. 
        
          | " 
            Tom Hazelmeyer avait prévu de sortir notre premier album sans 
            savoir que Ian Burgess et Steve Albini allaient travailler dessus. 
            Il était complètement fou du groupe, n'importe qui aurait 
            pu le produire et mixer, il voulait être là pour sortir 
            ce disque quoi qu'il arrive " (Tom Zaluckyj, bassiste de Tar 
            dans le zine Hyacinth en 1994). |  Avec de tels 
        noms penchés sur son berceau, Tar ne pouvait rêver mieux 
        comme départ. Pochette noire et sobre. Le logo <Tar> en surimpression. 
        L'inscription Made in Chicago fièrement imprimée 
        au dos (mais quelle est cette porte mystérieuse ?). Tar devient 
        ce bloc monolithique et impénétrable. Ce sentiment d'enfermement 
        et de douce folie qui nous guette. Cette tension qu'ils insufflent avec 
        un calcul consommé de riffs nets et implacables. J'ai toujours 
        eu un gros faible pour Handsome. Ce petit grain rock'n'roll qui apporte 
        la chaleur suffisante et qui évite la camisole de justesse. Six 
        titres parfaits dont les énormes Downtime et Mel's, 
        ce dernier tiré du single précédent et réenregistré 
        pour l'occasion. Cinq minutes intenses d'un morceau à tiroir avec 
        ses brusques accélérations et son final épique. One 
        more thing.
 La même année sort un deuxième 45, toujours chez le 
        label de Minneapolis. Flow Plow et son rythme tout bizarre. Si 
        il n'y avait pas la voix de John Mohr, on se pincerait pour se demander 
        si c'est bien Tar. Bon morceau quand même. Autre face, Hand 
        est plus classiquement Tar et les deux assemblés font deux inédits 
        qui se tiennent même si ce n'est pas là le meilleur single 
        du quatuor de Chicago.
 Par contre, 
        si j'ai un faible pour Handsome, l'album suivant Roundhouse 
        m'a toujours chiffonné. C'est du Tar, ya pas à sourciller. 
        Cependant l'ensemble manque d'un quelque chose que j'ai du mal à 
        identifier. Tar reste en dedans. Peut-être un problème de 
        compositions tout simplement. Manque la folie précédente. 
        D'ampleur et d'inspiration. De plus, le son semble comme englué, 
        manquant d'impact et d'explosivité. Albini n'est plus là 
        mais ça n'explique pas tout. Ian Burgess produit toujours, assisté 
        de Brad Wood et ils semblent s'être empêtré sur le 
        bloc Tar. Je cherche la petite bête. L'album reste très décent 
        mais 17 ans plus tard, je n'y arrive toujours pas à adhérer 
        complètement. Fin 90, Tim 
        Mescher cède sa place à Tom Zaluckyj. Mescher part fondé 
        Snailboy qui deviendra, deux singles plus tard, Shorty mais sans Mescher 
        qui abandonnera plus ou moins le milieu musical. Avant de passer à 
        leur nouvel album, Tar se fait les dents avec le single Solution 8 
        / Non-Alignement Pact. Un inédit en face A et une reprise 
        de Père Ubu en face B. Solution 8 deviendra un des tubes de Tar 
        avec cette ligne de basse terriblement accrocheuse. Quant à la 
        reprise, ils se la réapproprient magnifiquement et donnerait presque 
        envie de danser. Une gageure pour du Tar qui se traîne une image 
        de groupe sérieux et sans fioriture. Jackson, 
        le troisième album sort en 1991 et Tar remet les pendules à 
        l'heure. Jamais leurs guitares et basse en aluminium n'auront aussi bien 
        sonné : 
        
          | " 
            Au début, John avait une guitare faite dans une espèce 
            de contre-plaqué et il utilisait un médiator en cuivre 
            pour jouer dessus. Etant donné que le corps de la guitare n'était 
            pas très solide, il la mettait de plus en plus en pièces. 
            Il a trouvé une autre guitare en aluminium. Le son n'a pas 
            véritablement changé, elle est montée un peu 
            comme une guitare acoustique. L'intérieur est creux sinon elle 
            serait beaucoup trop lourde. Par contre, pour ma basse, on sent une 
            nette différence du son par rapport à celui d'une basse 
            normale. " (Tom Zaluckyj, Hyacinth, 1994). |  Albini est 
        repassé derrières les manettes et ça s'entend (même 
        si comme d'habitude, Tar ne le marque pas sur ces pochettes car " 
        ils ne veulent pas influencer le public qui écoutent ou non un 
        groupe rien que pour le nom d'Albini. En ne le mettant pas, les gens se 
        donnent la peine d'écouter le disque et de l'apprécier en 
        tant que tel, sans idée préconçue "). 
 Les compos trouvent un impact digne de ce nom. Tout claque. Les riffs 
        de guitares tranchent dans le vif. La batterie percute. Le groupe a retrouvé 
        toute sa verve et délivre des morceaux de grandes classes. Viaduct 
        Removal qui clôt l'album. Les trépidants Goethe 
        et Tellerman. Mais on pourrait tous les citer tellement ces 10 
        morceaux sont parfaits. Mention spéciale à Walking the 
        king et sa série de riffs implacables entrecoupés d'un 
        silence net, prolongé et sans bavure. A moins que ce soit l'inverse. 
        Le silence lézardé par des interventions cinglantes. Tar 
        frappe dur et juste. Tout est net. On a souvent comparé Tar avec 
        Helmet pour ce coté mécanique, froid et indéboulonnable. 
        Mais le groupe insuffle à sa musique une folie sous-jacente et 
        un élan rock malsain qui fait de ce Jackson un album qui n'a toujours 
        pas vieilli. Et sur cette comparaison avec Helmet, Tar a une opinion bien 
        tranchée :
 
 
        
          | " 
            Tout d'abord, Tar était là bien avant Helmet. Je ne 
            veux pas dire qu'ils ont piqué nos morceaux ou notre son mais 
            Tar a pratiqué ce style là bien avant eux. En plus, 
            Helmet a décidé de signer sur une major, c'est là 
            une grande différence. Ils voulaient devenir des stars. De 
            même, nous jouons avec tous nos doigts alors qu'ils ne jouent 
            qu'avec un seul, surtout Page ! Ils savent très bien jouer 
            avec tous leurs doigts mais quasiment tous leurs morceaux sont joués 
            sur deux cordes, avec un seul doigt, les guitares étant toujours 
            accordés dans un sens bien particulier. Ceci dit, je pense 
            que le coté très carré, sec qui ressort de notre 
            musique, de celle d'Helmet et même celle de Jesus Lizard, nous 
            sépare des autres groupes qui laissent une part sur scène 
            à l'improvisation. Nous sommes tous partisans d'un contrôle 
            parfait des morceaux, d'une maîtrise totale des rythmes, des 
            tempos et des structures que nous imposons à notre musique. 
            " (Tom Zaluckyj, Hyacinth, 1994). |  1992, changement 
        d'importance en vue pour Tar. Ils quittent Amphetamine Reptile pour le 
        label qui siège à leur porte, Touch and Go. Tom Zaluckyj 
        toujours : 
 
        
          | " 
            le coté pratique a beaucoup joué : Amphetamine Reptile 
            a toujours été un très bon label mais il est 
            basé à Minneapolis alors que Touch and Go est à 
            Chicago. Maintenant, je n'ai qu'à descendre la rue pour y être. 
            Cela parait stupide, mais pour nous, c'est beaucoup plus facile d'être 
            en relation avec eux, de modifier certaines choses et surtout de nous 
            tenir au courant de ce qui se passe. De plus Touch and Go a une meilleure 
            distribution, l'équipe est plus importante que celle d'Amphetamine 
            Reptile. C'est finalement pour nous un peu comme être sur une 
            major à la différence principale que nous sommes les 
            boss de Tar. Personnes ne se met fondamentalement au dessus de nous. 
            " |  Leurs deux 
        premières sorties pour le label de Chicago seront deux singles. 
        Teetering / The In Crowd tout d'abord. Une pochette orange 
        uniquement constituée d'une liste de remerciement en vert qui nique 
        les yeux quand vous la regardez trop longtemps. Deux excellents morceaux 
        qu'on ne retrouve nul part ailleurs sinon Teetering dans une version 
        remaniée sur leur disque Clincher en 1993.L'autre 45 tours est un split avec leurs potes de Jawbox (Dischord records). 
        De nombreux concerts en commun, une amitié réciproque, un 
        morceau nommé Static complètement différent 
        musicalement mais possédant le même titre chacun dans son 
        répertoire, il n'en faut pas plus pour se partager un bout de vinyl. 
        Une idée à la base de leur pote Bernie dont la joviale bouille 
        orne les deux cotés de la pochette.
 En mars 1993, 
        Tar sort un vrai-faux nouvel album nommé Clincher. Quatre 
        inédits en face A, solide mais sans folie particulière, 
        sauf le très bon Good part (wrong band). En face B, deux 
        live (Solution 8 et Deep throw, ce dernier apparaissant 
        sur le double single Smells like smoked sausages sorti par Sub 
        Pop en 1992). Vinyl vert pétant. Guitare alu au recto. Basse en 
        alu au verso. Un bon amuse-gueule en attendant le véritable nouvel 
        album en août 93. 
 Sur Toast, Tar nous promet de l'explosif, de l'acide, du hautement inflammable 
        et du 1350 volts. Un cocktail original pour une recette qui pourtant ne 
        change pas. Tar reste dans le moule du précédent Jackson 
        et si on a un peu l'impression de redite, les morceaux de Tar sont toujours 
        de haute volée. Toujours produit par qui vous savez (enfin on suppose 
        puisque aucun nom n'apparaît donc suffit de déduire
), 
        Toast apporte du grain à ses détracteurs qui trouvent 
        que Tar, c'est toujours la même chose (mais combien de groupes de 
        rock peuvent prétendre le contraire !). Tar, c'est presque une 
        approche scientifique de la musique. Une rigueur calculée et assumée. 
        Pour preuve, les photos à l'intérieur de la pochette de 
        Toast qui ne sont pas des équations mathématiques mais des 
        brouillons de compositions grâce auxquels le groupe élaborait 
        les structures de ces morceaux.
 
        
          | " 
            Nous avons beaucoup travaillé sur les morceaux et même 
            encore maintenant, nous essayons sans cesse d'en améliorer 
            la qualité. Nous écrivons généralement 
            tous les morceaux ensemble, cela prend beaucoup de temps. Il nous 
            est arrivé de travailler sur juste 2 ou 3 riffs de base pendant 
            plusieurs mois jusqu'à ce que nous soyons tous les quatre contents 
            de la structure. Le coté très carré de nos morceaux 
            vient probablement du fait que nous les répétons sans 
            cesse jusqu'à arriver à une coordination parfaite. Je 
            pense aussi qu'il est beaucoup plus intéressant de faire de 
            la musique sans solo de guitare (
). Nos morceaux ont toujours 
            un squelette très précis, nous n'improvisons jamais 
            sur scène. Nos sets sont toujours très carrés 
            et sans relâchement d'aucun des membres du groupe. " (Tom 
            Zaluckyj, Hyacinth, 1994). |  1993 est 
        une année charnière pour le groupe. Ils décident 
        de mettre le paquet et de promouvoir l'album Toast aux quatre coins 
        du globe. Fin octobre 93, ces accros à l'attrait de la route 
        embarquent pour une tournée européenne qui sera leur chant 
        du signe. Une tournée qu'ils surnomment " la débâcle 
        européenne ". Si elle était à l'image du 
        concert de Paris au Gibbus (seule date française), je comprends 
        mieux. A peine 30 personnes avaient fait le déplacement. Je ne 
        regrette toujours pas le mien. Concert fantastique d'intensité. 
        Groupe qui joue le jeu à fond malgré la misère et 
        l'ambiance glaciale de la salle. 
        
          | " 
            Nous sommes retournés chez nous début décembre, 
            pris un peu de repos et nous avons sondé notre âme. En 
            janvier, nous avons pris un déjeuner ensemble à W. Belmont. 
            Nous nous sommes parlés, nous avons évalué notre 
            situation et nous avons pris la décision mutuelle d'arrêter 
            de tourner. Ne plus marcher sur la corde raide sans filet. Il était 
            temps d'arrêter, de sentir les fleurs, d'avoir un travail et 
            de s'allonger tranquillement. Nous jouerions uniquement dans le grand 
            Midwest. Nous étions également d'accord pour écrire 
            un album de plus " (Marc Zablocki, guitariste). |  Cet album 
        de plus s'appelle Over and out. Rideau, on ferme. Il sort en 1995 
        et cette sortie se fait par la grande porte. Le nom de Albini apparaît 
        pour la première fois en toutes lettres (ainsi que celui de Bob 
        Weston qui a enregistré 3 des 7 titres).Pochette blanche comme pour dire que ce n'est pas le deuil, on part l'esprit 
        libre, heureux du bout de chemin parcouru, sans aucune animosité, 
        contrastant par la même avec le noir de Handsome. Et il repose 
        en effet sur cet album une légèreté et insouciance 
        qu'on ne connaissait pas à Tar. Dès Known anomalies, 
        le titre d'ouverture avec les feulements ambient de Al Johnson 
        (US Maple, Shorty) en invité sexe, Tar fait dans la décontraction. 
        Un infime relâchement qui fait toute la différence. Ca reste 
        nerveux et tendu mais les mélodies se font plus insistantes. Ca 
        la joue même carrément calme sur Q.V.C.. Des compos 
        de grande classe qui glissent toutes seules. Tar reste cette mécanique 
        de précision débarrassée d'une certaine noirceur 
        qui leur donne de la hauteur. Un grand et bel album.
 
        
          | " 
            En mai 95, nous avons joué notre dernier concert à l'American 
            Legion Hall, à Peoria, Illinois. Une fois fini, nous avons 
            normalement fait ce que nous avions toujours fait. Etre payé, 
            ramasser le matériel et reconduire jusqu'à la maison. 
            Aucune larme. Aucune excuse. Aucun regret. Le seul vague souvenir 
            de la soirée fut une banderole accrochée au-dessus de 
            la scène. Un drapeau américain avec le slogan " 
            For God and country ". Sa signification ne nous laissera pas 
            indifférent. Burn, baby burn. Amen. Abadagod. Over and out." 
            (Marc Zablocki). |  Ce dernier 
        concert, le 24 novembre 1995, si vous cherchez bien, vous pourrez le trouver 
        sur le net, là où tout se partage, pour le pire et le meilleur. 
        18 morceaux qui finalement en appelleront d'autres puisque Tar jouera 
        épisodiquement encore certains samedi soirs, si on leur demande 
        gentiment et histoire de boire quelques bières à l'il. Tar, un groupe 
        pilier de la scène de Chicago. Une discographie conséquente 
        à laquelle pour être complet, il faut rajouter des inédits 
        d'excellentes factures pour les fameuses compilations d'Amphetamine Reptile 
        Dope, Guns'n fucking in the streets (le morceau Antlers), 
        et Ugly American Overkill (le titre Compaction pour fêter 
        une tournée européenne avec Helmet, Surgery et God Bullies 
        !!).Tar a également enregistré une reprise de AC/DC pour la 
        fameuse série de Skin Graft records (dont 3 volumes sont déjà 
        sortis) mais le morceau dort quelque part dans les tiroirs de Mark Fisher, 
        le boss du label.
 On apprend, 
        toujours grâce à The punk vault, que certains membres de 
        Tar ont rejoué ensemble sous le nom de Hale (les ¾ de Tar 
        plus un autre type à la place de John Mohr). Après le départ 
        de Zablocki, c'est devenu Luckyj (avec l'arrivée d'un 4ème 
        larron). Une formation qui s'est donnée la peine d'enregistrer 
        une poignée de morceaux chez Albini mais qui n'ont jamais vu le 
        jour et de faire quelques concerts. Avec les activités de Tom Zaluckyj 
        qui enregistre un album et part en tournée avec Fred Schneider 
        des B-52's, le trio restant voit le retour de Zablocki dans ses rangs, 
        prendre le nom commun de Municipal, enregistré là aussi 
        quelques titres mais comme pour le reste, disparaît de la circulation. 
        Mike Greenles jouera également au sein de Ex-Chittle mais vous 
        ne manquez rien à ne pas connaître. La foi ne semble plus 
        y être. Tar a tout dit. SKX (27/03/2007)
 Discographie 
        ::
 
         
          | Play 
            To Win/Mel's - 7'' No Blow 1988
 
    
 
 |   
          | Handsome 
            LP Amphetamine Reptile 1989
 
   
 
 |   
          | Flow 
            Plow/Hand - 7'' Amphetamine Reptile 1989
 
   
 |   
          | Roundhouse 
            - LP Amphetamine Reptile 1990
 
   
 
 |   
          | Solution 
            8/Non-Alignement Pact - 7'' Amphetamine Reptile 1990
 
   
 |   
          | Jackson 
            - LP Amphetamine Reptile 1991
 
   
 |   
          | Teetering/The 
            In Crowd - 7'' Touch and Go 1992
 
   
 |   
          | Static 
            - split 7'' with Jawbox Touch And Go/Dischord 1992
 
   
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          | Clincher 
            - 12'' Touch and Go 1993
 
    
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          | Toast 
            - CD Touch and Go 1993
 
   
  
  
  
  
 
 
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          | Over 
            And Out - CD Touch And Go 1995
 
   
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