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        searingarrow 
        talltexan 
       
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       Searing 
        Arrow 
        Paranoid Fiction  LP 
        Tall Texan records 2019 
         
        Searing Arrow est à la base le projet solo de Chris Ryan, batteur 
        de nombreux groupes punks de la scène dHouston comme The 
        Secret Prostitutes, The Real Energy, No Talk et surtout, en ce qui nous 
        concerne, Black 
        Congress. Un groupe qui avait sorti deux terribles singles de noise-rock 
        haute compétition et mort bien trop jeune. Rien que ça méritait 
        de sattarder sur le premier véritable album de Searing Arrow 
        sur lequel Ryan sest entouré dun vrai groupe avec quatre 
        autres membres. Par contre, faut oublier tout de suite Black Congress. 
        Searing Arrow joue dans une autre cours. Ce qui ne lempêche 
        pas de faire un bruit clairement digne dintérêt et 
        capable de nuisances sonores se glissant sous lépiderme pour 
        la faire brunir à petit feu. Un post-punk bien tendu du bulbe, 
        du noise-rock death sur les bords mais hargneux en son centre comme Year 
        Future ou Dead And Gone de feu le label Gold Standard Laboratories 
        et une matière plus étrange, synthétique qui flotte 
        dans lair pour refroidir lambiance quand lincendie se 
        répand. Paranoid Fiction, confiance totale dans la dynamique 
        abrasive insufflée par une solide assise rythmique, des chants 
        intenses, des mélodies sombres, des guitares passant du chaos à 
        la lumière. La menace est permanente et Searing Arrow souffle sur 
        les braises avec des compos qui bousculent les habitudes. La colère 
        gronde et Searing Arrow sait comment la guider avec un joli brin de personnalité. 
        Mais le groupe dHouston a un peu de mal à tenir la distance. 
        La fin dalbum est bizarre et laisse un goût dinachevé. 
        Ça commence avec Places In The Heart où les ondes 
        synthétiques remontent du passé pour prendre possession 
        dun morceau synth-wave au goût rance et ça continue 
        avec Intruder, une reprise de Peter Gabriel qui casse lambiance. 
        Un disque où Searing Arrow est aussi capable de montrer une facette 
        plus décalée, de poser un chant grave, de casser la dynamique 
        pour aller dans une direction incertaine. Mais cela ne serait gâcher 
        limpression densemble qui est franchement bonne et attirante. 
         
         
        SKX (20/03/2020) 
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