retox
narrows
threeoneg





Narrows/Retox
Split 7''
Three One G 2014

Narrows n'était pas réapparu sur ces pages depuis leur tout premier single en 2008. Le groupe qui se partage entre Seattle, San Diego et Londres ne s'est pourtant pas tourné les pouces en publiant deux albums par la suite (New Distances en 2009 et Painted en 2012). Il faut sans doute voir dans ce silence le manque d'intérêt pour un groupe dont les débuts n'avaient pas soulevé l'enthousiasme. Je les retrouve comme dans mon souvenir. Post-hardcore puissamment charpenté et expédié avec toute la virulence coutumière de Dave Verellen, l'ex-chanteur de Botch. Mais les membres de NRWS ont de la bouteille et savent très bien embellir le quotidien avec le riff aguicheur qu'il faut et la puissance de feu d'un destroyer. Mais entre les deux inédits Blood Python et Ride The Lion, ma préférence va au second nommé. Quand Narrows la joue plus mid-tempo et torturé, un arrière-goût de Kiss It Goodbye se propage dans l'air et ça fait rudement du bien d'en respirer un gros bol. On va essayer de ne pas rater le prochain épisode.
Par contre, Retox a toujours figuré en bon rang. Tous leurs disques ont été chroniqués en temps et en heure, que ce soit le dernier YPPL ou le tout nouveau (Beneath California) qui va très bientôt connaître sort identique. Entre les deux, Retox se fend de deux inédits... au moment de la sortie puisque This Should Hurt A Little Bit est au générique de Beneath California. Oui, c'est vrai, ça fait un peu mal (au cul). Un bon titre dans la plus grande tradition Retox, envoyant valdinguer tout son jus de cinglés en une minute dix-neuf. Le deuxième titre est quant à lui un véritable inédit. Hélas. Une reprise de Fascination Street, un morceau de The Cure, époque Disintegration. Passe encore pour le début mais l'arrivée des chœurs féminins sur la dernière partie est une franche partie de rigolade. Mais bon, morceau merdique, reprise merdique.

SKX (02/03/2015)