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Glass Hits
Better Never Than Late – LP
Snappy Little Numbers 2013


On ne va pas suivre le conseil de Glass Hits. Mieux vaut tard que jamais et Better Never Than Late va avoir le droit à la chronique, même tardive. Un groupe de Denver découvert récemment avec le single partagé avec Accordion Crimes donnant l'envie d'en entendre plus. Et encore une fois, il ne faut pas arriver en retard car Glass Hits ne traîne pas en route. Un disque qui, en 45 tours par minute, envoie dix titres courts sur pattes mais costauds sur ces positions et en mode énervé, ne cherchant pas à faire dans le romantisme à l'image du titre du premier morceau : You're The Icing On A Cake That Never Should've Been Made In The First Place. Le ton est donné et Glass Hits ne va pas le lâcher. Buildings vient toujours à l'esprit mais également et sur la longueur, des groupes plus intensément noise-emo comme Shotmaker voir Drive Like Jehu dans ses moments les plus directs. Comme les deux titres sur le split single, Glass Hits ne fait pas dans la fioriture. L'urgence est une seconde nature, le chant de Keith Curts embrase les deux guitares et une section rythmique ne semblant connaître qu'une seule allure et c'est sans doute là le principal problème de Glass Hits. Des chansons qui se ressemblent un peu trop, des chansons manquant de personnalité pour se sortir de la masse, bien que certaines compos prises individuellement comme Crawl ou The Gift of Fight or Flight font leur petit effet. Mais avant de définitivement retomber dans l'oubli où ils avaient déjà bien eu du mal à s'extirper, Glass Hits propose un deuxième et ultime album d'un punk-rock-noise solide à l'effet jouissif immédiat à défaut de durer dans le temps.

SKX (16/02/2015)