C'est pour des moments comme ça qu'on se casse le cul jusqu'à pas d'heure, qu'on se bousille la vue pour trouver la perle rare. La quête d'un bout d'éternité vient de Pittsburgh et se nomme Rot Shit. Dead I, la face A, est synonyme d'absolu. Le genre de face qu'on remet inlassablement, jusqu'à voir le fond de la bouteille. C'est punk, c'est sale, c'est bruyant ou c'est juste n'importe quoi mais ça permet de respirer un poil plus longtemps. C'est joué fort, ça déborde de partout, ça vibre, le riff est Stoogien, ça gueule à déformer la membrane du micro, le saxo au milieu n'est pas là pour la frime et les quatre minutes sont le bout du monde pour ce groupe habitué sur leurs deux singles précédents (The Worst Kids Ever sur Big Neck en 2006 et Have you scene Rot Shit ? en 2008 sur Fashionable Idiots) à tout envoyer valdinguer avant la minute. Mais ce sont quatre minutes de pur punk-rock. Heureusement, face B, Rot Shit revient aux fondamentaux. Deux titres, deux minutes. C'est pas de l'éjaculation précoce, c'est à la hussarde, un coup monstrueux en version accélérée, la grande partouze de la saturation qui ne fait pas débander de la nuit.
Pour un bonheur total et infini, je vous invite à cliquer sur un lien figurant sur leur site myspace, dans les infos générales, renvoyant à leur propre site web, lemonparty.org. Vous me remercierez plus tard.

SKX (04/07/2011)