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Death
of London Quand les Anglais décident de faire du bordel, ils font rarement le déplacement pour rien. The Death of London débarque de sa province (les Midlands de l'est - Leicester) pour foutre le feu à la capitale. Les ploucs chez les snobs. Ça sent le souffre. Ça sent surtout Part Chimp, des Londoniens. Rude combat en perspective. Dès Sex For Dinner, Death For Breakfast, ça crunche. Une bonne dizaine d'années auparavant et on les aurait bien vu sur Wiiija records faire les gueux aux cotés de Sun Carriage et Loveblobs. C'est sûr le méconnu label Unlabel qu'ils échouent, un label très DIY qui ne cesse de découvrir de jeunes pousses et on peut une nouvelle fois les remercier de nous avoir dégoté Death of London. Cinq titres qui passent à la vitesse du vent. S'ils abordent un son identique à Part Chimp, lourd, bien vibrant et sale sous les ongles, une basse à rendre sourd, ces quatre jeunes anglais ne diluent pas leur énergie en cavalcade à rallonge. Quatre titres en moins de deux minutes. Des caisses claires en rafale, des riffs puncheurs, ce groupe a quelquechose de basique et hypnotique en même temps. Impossible de rester impassible face à une telle efficacité. Seul le dernier morceau s'aventure au-delà des deux minutes et c'est encore meilleur. Keys Of The Zoo, avec son sample à la fin de voix d'anges tombés du ciel, est une petite pépite qui donne envie de remettre inlassablement le couvercle. Un split single (avec Dobermann) vient de sortir sur Field records. Un autre split ne va pas tarder. Longue vie à Death of London ! SKX (24/11/2008)
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