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       Lisabö Lisabö 
        et c'est tout le pays basque qui s'enflamme. J'étais resté 
        sur l'album Izkiriaturik 
        machin truc et des rumeurs de fin de groupe. C'était en 2005. Mais 
        cet album de collaborations leur avait redonné la flamme. Lisabö 
        est reparti se chauffer en studio pour revenir les mains pleines d'un 
        album tout blanc avec un vinyl et un CD à l'intérieur. Très 
        belle pochette en carton épais avec le rabat qui rappelle les deux 
        premiers 45 de Shellac mais en grand format. Le vinyl pèse son 
        poids également mais c'est surtout pour la musique qu'il supporte. 
        Et pas pour les raisons qu'on croit. Avec deux batteurs en ses rangs, 
        on pourrait croire que la force de frappe est incroyable, un véritable 
        attentat à chaque coup de baguette. Que nenni. Excepté sur 
        le 1er morceau Hazi eskukada I où on sent la double batterie, 
        les autres titres imposent leur présence uniquement par le poids 
        des guitares et la passion qui regorge de chaque compo. Le rythme est 
        bizarrement très basique. On se demande vraiment l'utilité 
        de deux batteries alors qu'un manchot amputé de deux doigts pourrait 
        tenir ces rythmes les doigts dans le nez (image saisissante s'il en est). 
        On ira alors chercher son bonheur ailleurs et à vrai dire, j'ai 
        mis du temps à le trouver. Comme dit en préambule, j'étais 
        resté sur l'album de 2005 et sa diversité alors qu'il faut 
        remonter en 2000, soit leur premier album Ezarian sur Esan Ozenki 
        records.  SKX (17/11/2007) 
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