NINE DAYS WONDER
The Scenery Is In Disguise There - CD
Dimmak 2000

Il est des disques qui s'enfilent tout seul. Qui démarrent au quart de tour et qui glissent sur l'asphalte, sans heurts, sans embûches majeurs. Une route des plus dégagée, facile à conduire, le bonheur tranquille en fin de parcours. Les Japonais de Nine Days Wonder sont fins et racés et possèdent l'art de sortir des mélodies qui suintent sous la peau. On jurerait entendre Swervedriver (vieux groupe noisy-pop anglais !) sur le morceau d'ouverture Reminder, une croyance qui revient lancinante aux détours d'autres titres. Mais l'emballage général reste emo-rock, les accroches sont multiples, les refrains bien présents, sans cesse nerveux, façon 400 Years ou Braid. Ou quelquechose de plus sombre parfois qui rappelle les accords tendus et chaotiques de Condense comme sur le très bon Magnet. La décapotable est de sortie. 9 titres pour être le roi du bitume, à l'aise dans son short, la journée ne peut que être réussie. Après Envy (qui reste au-dessus du panier), Melt-Banana et bien d'autres là bas sous le soleil levant, Nine Days Wonder le fera briller encore un peu plus !

SKX (20/02/2001)